MUSÉE LA FERME DU PATIS

CHARNY: Jublot broie du silex.

Ce n’est pas les silex qui retrouvent les cartons, comme on pouvait le lire dans l’yonne Républicaine, mais plutôt « la raison du plus fort est toujours la meilleure».

Qui n’a pas un jour poussé ses pas vers ses fêlés du tracteur ancien. Qui n’a pas fait découvrir à ses enfants les trésors que ses passionnés ont amassés au fil des ans. Qui n’a pas été ému de retrouver des objets si souvent utilisés dans son enfance. Voilà bien des émotions balayées d’un revers de manche. On peut faire tous les reproches que l’on veut à ses Papy grandes roues, mais personne dans le canton de Charny ne peut nier le dévouement des ces pères, grands pères et arrière grands pères pour faire partager leur passion pour la sauvegarder du patrimoine local. Car il s’agit bien de ça sauver ce que la main de l’homme a inventé et construit avec de la  sueur et des larmes.

Naturellement ce petit groupe d’hommes emmenés par leur Président Pierre de Lamarlière , ne sont pas de la génération internet, encore moins marketing et communication. Mais les a-t-on aidés pour promouvoir façon 21ième  siècle leur association. En tout cas ce n’est pas le maire de CHARNY qui tel un Ponce Pilate s’en lave les mains en disant : extrait :  « si la municipalité a toujours été favorable au maintien du musée, nous ne sommes que le médiateur entre l'association et le propriétaire des lieux, rien de plus. Cela dit, on ne peut pas subventionner indéfiniment une structure de dix bénévoles - même s'ils font leur travail - qui ne reçoit que 250 visiteurs par an. Ni leur trouver de nouveaux locaux au pied levé : nous n'avons ni les moyens, ni le patrimoine pour le faire ». Si le maire « regrette » la fermeture du musée, il rappelle que « la municipalité a toujours demandé des affiches explicatives des objets exposés, une véritable stratégie de communication. Mais ça n'a jamais été mis en place ».

Voilà un homme politique dans toute sa splendeur, on n’attendait pas plus de lui, car il s’est fait élire pour nous dire ça. Je vous parie ma paie de six mois, que pour cet ancien maquignon et à ce jour marchand immobilier, que si le propriétaire actuel de ses locaux ne s’est pas fait retourner par M. Jublot, celui-ci ne tardera pas à nous pondre un projet immobilier à la place. Comme il se doit dans son entourage on ne dit rien.

Ce n’est pas grave, Charny ne mérite pas la ferme du Pâtis, et l’association continu et continuera, grâce à vous, grâce à nous tous. Il faut se mobiliser pour elle et lui trouver une nouvelle voie compatible avec notre époque. Je suis sûr que d’autres villages aux alentours seront fiers d’aider et d’accueillir la ferme du Pâtis. Pour moi c’est ce que je vais faire.