9 mars 2009
LA GRANDE MUETTE
On avait coutume de qualifier notre armée de grande muette, il faut ajouter à présent notre préfecture. Celle–ci fortement embarrassée par mes questions, met un peu de temps pour me répondre. Quant au téléphone je lui demande si mes derniers courriers trouveront une réponse, mon interlocutrice Madame Burnet, masquant son embarras derrière sa hiérarchie trouve que je suis un grand demandeur d'information. Je lui confirme qu'en effet devant la déliquescence de notre administration locale je suis très attentif et consommateur d'information. M'assurant qu'il n'a jamais été question de censure ou d'intention de non réponse, elle informera sa hiérarchie de mon impatience. Je ne suis pas incrédule au point de croire que la préfecture va diligenter un émissaire pour répondre à mes interrogations pour le moins légitimes. Il ne faut quand même pas perdre de vue, qu'en la matière, je mets à l'index, des dis-fonctionnements de notre démocratie, des fautes de gestion blâmables et des atteintes à mes revenus par le biais des impôts locaux. La préfecture a d'autres chats à fouetter et ne prendra jamais parti contre une municipalité même si celle-ci est réprimandable par ses actions. Sauf si elle risque d'être atteinte par la vindicte populaire. A suivre... l'obligation faite à la Mairie de Chevillon par la CADA.
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