MON COUP DE GUEULE

Le 4/10/2009 j’ai écrit un billet sur le musée de la ferme du Patis, que j’avais intitulé : Jublot broie du silex ou, « la raison du plus fort est toujours la meilleure».

Cette fois-ci avec l’article de l’Yonne Républicaine du 15 mai 2010 intitulé « Musée fermé, euros gaspillés » je trouve que la municipalité de Charny pousse le bouchon un peu loin. Que ce soit par la voix de B. Jobert, M. Courtois, ou É. Jublot, de dire « l’argent public gaspillé »

On veut vraiment nous prendre pour des cons, et nous en sommes peut-être. En octobre M. Jublot disait : « si la municipalité a toujours été favorable au maintien du musée, nous ne sommes que le médiateur entre l'association et le propriétaire des lieux, rien de plus. Cela dit, on ne peut pas subventionner indéfiniment une structure de dix bénévoles »

À présent, le propriétaire qui avait cassé le bail en 2009 (l’aurait-il fait avec une société ? et sans le soutien ou des promesses de la mairie qui veut construire à la même place) ramène sa fraise pour s’immiscer dans les comptes de l’association en trouvant une excuse pour avoir outrepassé ses droits en disant que : » il n’y avait pas suffisamment de visiteurs ».

Comme je le disais plus haut ; on nous prend pour des butors. Voilà ce qui arrive quand on laisse la bride sous le coup à des affairistes de second plan.

Quand bien même qu’il n’y ait qu’un seul visiteur par an faut-il jeter cul par dessus tête le savoir, la mémoire, la passion de ces bénévoles. Tout le matériel qu’ils ont amassé, cette collection de silex, ces vieux tracteurs etc, ne font-il pas partie de notre patrimoine culturel. Puisque la municipalité de Charny a gaspillée des euros, n’a t-elle pas le devoir de défendre cet investissement.

Voilà un bel exemple de « désolidarité » de la mairie pour atteindre un seul but le profit. Bravo au bailleur, bravo à l’administration et ces gens-là vous diront avec le sourire, à leur prochain discourt qu’ils ont fait leur boulot.

Je trouve pitoyable de s’amuser à faire de la politique avec l’argent des autres et encore plus de cracher sur des papys qui ont usé leurs mains sur des instruments qui ont permis à ces manants de naitre et de s’en mettre plein les poches en cumulant leurs mandats d’élus.

Ne vous réjouissez pas trop vite, avec les vieux moteurs, un retour de manivelle est toujours possible.

Paul Clairet