CHEVILLON : Conseil Municipal, une Bérézina à chaque fois.
Il me faut revenir sur le conseil municipal du 10/11/2009, car en relisant mes notes, je ne peux passer sous silence les propos tenus par MTD.
En l’occurrence du style ce n’est pas moi ce sont les autres. Notamment à la question qui lui était posée par une personne du public sur « le pourquoi de ce nouveau prêt. » « La salle G. Chausson ne sert à rien. »
M.T.D. a répondu d’une manière ironique, que l’ancienne municipalité avait fait n’importe quoi. Elle oublie vite que c’est l’ancienne municipalité, en la personne de J. Van Hooren, qui l’a placée au poste de maire aujourd’hui. C’est vrai que depuis les élections de 2008 elle a eu le loisir de lui cracher à la figure et de le trahir, comme la digne fille de Talleyrand.
Elle ne se prive pas de critiquer ouvertement l’ancienne municipalité devant Véronique Berentzwiller qui en faisait partie. Il est vrai qu’elle n’avait pas beaucoup la parole sous le règne JVH et elle continue dans son mutisme avec MTD, une véritable abnégation.
C’est très révélateur, de la part de MTD, qui se brule au contact de ce poste qu’elle ne maitrise pas. Elle à une telle soif du pouvoir qu’elle ne manque aucune occasion de casser du sucre sur les absents et de se venger des échecs passés.
Dans un proche avenir je ferai un bilan de son action avant et après Chevillon et vous comprendrez pourquoi elle est prise d’une telle frénésie de destruction autour d’elle.
Depuis 18 mois de pouvoir elle en est à lire un article rédactionnel du syndicat d’initiative de Charny, ou une lettre d’un particulier pour montrer qu’elle mérite des compliments. On pourrait en rire, mais ses gesticulations font pitié. Pitié c’est aussi l’attitude des couples vieillissant qu’elle a capté par son bagou. Dérisoire son attitude aux réunions de la 4C, qui tranche avec son déhanchement devant nous pour nous dire que les choses, maintenant avec M. Béchereau, vont changer. Faux semblant, sourire surfait, regard fuyant, toute la panoplie d’un obséquieux personnage.
Si on regarde la scène avec un peu de recul on pourrait se dire que l’on rêve devant tant de niaiseries. Accusé l’ancienne directrice artistique d’avoir « piqué » les fils de branchement du projecteur, qui en l’occurrence était sa propriété, est révélateur d’un esprit mesquin.
Mais où sont les vrais sujets à débattre. Le déroulement du conseil est morne, les questions qui y sont posées par les conseillers montrent qu’ils n’ont pas préparé leur sujet. Il faut dire pour leur décharge qu’ils ne sont pas beaucoup aidés, par leur premier et second élu. Quand on a rien à dire, on brode et on met en avant toutes les futilités qui vous passent par la tête. Mais le débat de fond, jamais on ne l’entend. Pire les bonnes décisions murement réfléchies ne sont jamais abordées, par contre on laisse intervenir la secrétaire de mairie sur des sujets qui ne relèvent pas de ses compétences.
Bientôt on verra les cantonniers venir soutenir notre mairesse en conseil pour le choix d’une tondeuse.
Bref cela ressemble à une réunion de patronage, mais surement pas à un conseil municipal. Alors, me direz-vous, pourquoi s’acharner sur un maire qui n’est pas à la hauteur. S’il s’est présenté, c’est qu’il doit s’y connaître. Et non, pas dans le cas qui nous préoccupe. La motivation n’y est pas. La façon dont c’est déroulé la prise du pouvoir a édulcoré le côté sacerdoce qu’il faut posséder pour occuper un tel poste. L’appât du gain n’arrange rien non plus. Si au moins il y avait des résultats probants, même pas. On brade n’importe comment les actifs et les dons faits à la commune. On endette les Chevillonnais avec plus de deux fois et demi l'équivalent des quatre taxes, y compris la taxe professionnelle qui va disparaître.
Le côté extraordinaire de la situation, c’est qu’autour de la table les conseillers ne sursautent absolument pas à toutes les fadaises qui peuvent être entendues. Pas un ne bouge, enfin presque. Il y a bien quelques tentatives pour essayer de dire un bon mot, une remarque pertinente, mais les propos sont tellement mal assurés, hésitant, creux, que l’effet fait vite « Pschitt ».
On a de quoi attraper mal au ventre quand on vit ce genre de réunion. Mais ce n’est rien à côté des sourires et allusions que je peux entendre quand je suis à Prunoy Charny, ou Villefranche. Pauvre de nous.
Vivement que la communauté de commune grandisse et qu’il n’y ait plus besoin, que d’une secrétaire pour l’état civil dans notre Mairie.
Ce jour-là on sera moins ridicule. Mais bien sur vous n’êtes pas obligé de me croire.
Paul Clairet.